La pénétration de l'anus par le partenaire sexuel soulève beaucoup de questions que l'on n'ose pas toujours poser avant de sauter le pas.
La sodomie n'entraîne pas l'apparition hémorroïdes. En revanche, si vous souffrez de la maladie et avez régulièrement des hémorroïdes, cette pratique peut favoriser les symptômes ou entraîner des saignements en cas de crise hémorroïdaire, elle est donc plutôt à déconseiller.
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Bien sûr, une fois levée d'éventuelles réticences quant à cette pratique, la femme peut y trouver énormément de plaisir. Toute la zone anale étant fortement vascularisée et innervée, elle est source de sensations de plaisir intense, qui peuvent mener à l'orgasme. "Pour favoriser cette jouissance, il peut être intéressant de stimuler le clitoris en parallèle de la pénétration anale", ajoute le sexologue.
La proximité avec les selles et la peur que ce soit "sale" est l'un des principaux freins à la sodomie. Pourtant, il faut savoir qu'en dehors du moment où l'on va aux toilettes, la zone du rectum est propre et ne contient pas de selles, ce n’est qu'un lieu de "passage" pour les selles. La présence de résidus de selles qui peuvent se déposer sur le pénis ou le préservatif pendant la pénétration anale est possible mais rare et il n'est pas nécessaire de pratiquer un lavement avant.
"Ce qui excite l'homme dans la sodomie, c'est le fait de sentir son pénis beaucoup plus serré que dans le vagin, avec l'impression de posséder pleinement sa partenaire", explique le Dr Mimoun. Le côté "interdit" de cette pratique peut également avoir quelque chose d'excitant. Il est donc tout à fait normal qu'un homme hétérosexuel trouve beaucoup de plaisir à cette pratique, sans avoir pour autant d'attirance pour les hommes.
"Si la sodomie est bien préparée et pratiquée dans des conditions d'excitation suffisantes, qui permettent de préparer et relâcher les sphincters (muscles qui entourent l'anus), il n'y a pas de risques de lésions ou d'incontinence anale, même si elle est pratiquée de manière régulière", rassure le Dr Sylvain Mimoun, sexologue. Il est important d'y aller progressivement, en s'assurant que la zone est bien lubrifiée et en commençant par caresser l'anus puis y introduire un doigt, car la zone est moins "élastique" que le vagin. Mais il ne faut jamais "forcer" : mieux vaut arrêter si vous sentez que c'est douloureux, c’est que vous n'êtes sans doute pas assez détendu(e) pour pratiquer cette fois-ci. De même, l'introduction d'objets de taille inadaptée ou d'un poing est dangereuse pour le sphincter et peut entraîner des lésions et des saignements.
"Pour que la sodomie se passe bien, il est indispensable que l'anus soit suffisamment lubrifié pour faciliter la pénétration sans douleur. Si l'excitation est suffisante, il est possible de se contenter de la lubrification naturelle du vagin, qui s'écoule vers les fesses ou qu'on peut utiliser en introduisant un doigt", précise le sexologue. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à utiliser un lubrifiant en bonne quantité et à en appliquer à la fois sur le pénis et à l'entrée de l'anus. Il existe même des gels lubrifiants spéciaux, à base de silicone, adaptés à la sodomie.
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